lundi 14 février 2022

Conclusion

                                    EN CONCLUSION


                              



Un sujet dont j 'ai pris plaisir à développer, beaucoup d 'informations étaient à filtrer, sinon j'aurai eu à faire des pages interminables. Mais j ai su cibler les points les plus importants. car L'intelligence artificielle: robotique se retrouve partout dans notre quotidien. 
J'espère que j'aurai su montrer les plus et les moins de l'IA: robotique.
On reste encore avec certaines questions moi y compris mais j 'espère que l'avenir nous dira très bientôt qu'est ce que les entreprises et les gouvernements espèrent et attendent réellement de la robotique.

Nous vivons la révolution numérique. L’intelligence artificielle (IA)et la robotique se retrouvent dans tellement de domaines et auront un impact sur notre société que l’on ne peut encore mesurer. 

Selon Hervé Bourlard : L’IA doit améliorer la vie et non asservir, comme c’est pourtant souvent le cas - 

regardez le rapport des gens à leur smartphone ! Nous travaillons par exemple sur l’amélioration des systèmes de vidéoconférence, afin de donner aux participants une meilleure sensation de contact humain. Ou sur le voice banking, une technologie formidable pour des patients qui doivent être opérés d’un cancer de la gorge, avec un risque pour leurs cordes vocales. Ces personnes enregistrent des phrases permettant de créer une voix synthétique afin que, après l’opération, elles retrouvent leur voix à travers ce système informatique. Cette application a un impact direct sur la qualité de vie !

En matière de santé, une nette progression est observée pour soulager les malades et mieux gérer l'emploi du temps des médecins.

Au plan agricole, une grosse transition agroécologique a été adopté, grâce aux pouvoirs publics, afin de mieux nourrir la population mondiale qui grimpe de manière exponentielle et réduire l'utilisation des pesticides pour préserver la planète.

                                        

Au cours des débats, Megatron ( robot de "Transformer") a pu donner des arguments et des contre-arguments sur la plupart des sujets. En revanche, sur la question de la «guerre des données"», à venir l’IA s’avère catégorique. Dans un premier temps, elle a déclaré que  « la capacité à fournir l’information, plutôt que la capacité à fournir des biens et des services, définira l’économie du 21e siècle » . Au moment de fournir un contre-argument, elle s’est contentée de réaffirmer sa position : « nous serons capables de tout voir sur une personne, où elle va, et ce sera stocké et utilisé de façons que nous ne pouvons même pas imaginer » . Autant dire que la guerre des données semble inexorable…

L’Union Européenne prend l’initiative d’élaborer de nouvelles normes mondiales qui garantiront que l’IA est « digne de confiance », « une nécessité absolue »

Un consensus international entre les États-Unis, la Chine et l’Europe devra être trouvé. L’intelligence artificielle doit être en accord avec nos principes fondateurs. 

Et enfin, au niveau de l'emploi, Nous savons tous, que les entreprises essaient de maximiser leur production et leur rentabilité avec la robotique qui tend a remplacer l'humain dans certains domaines. L'appât du gain ne doit pas nous faire oublier la sociabilisation de la population qui se construit par le travail. Personnellement, Je suis pour l 'innovation et la robotisation mais pas au détriment de l'espèce humaine. Pour le moment l'Europe fixe encore plusieurs limites, mais le futur nous dira si on maintiendra ce rythme ou que l'intelligence artificielle: Robotique aura eu raison de nous





dimanche 13 février 2022

Innovation robotique et Santé

 Innovation robotique et santé



Zoom sur les innovations robotiques présentées  lors de l'université d'été e-santé


Lors de l 'université d'été de la e-santé qui s'est déroulée à Castres le 5 juillet, le concours Chatbot Challenge for healthcare a relevé des projets les plus innovants les uns que les autres.

Le but était d'imaginer, en une journée, un Chatbot (petit robot de conversion), capable de lutter contre la malaria et l'anémie(carence en fer) en Afrique. Le concours a réuni une soixantaine de participants composés de médecins, informaticiens et commerciaux.


Christophe Guillot, directeur SI Digital & CRM  des laboratoires Pierre Fabre rappelle qu'en « Afrique tout le monde à un téléphone, cette technologie est susceptible d'aider à la prévention, de diminuer les longues files d'attente dans les centres de santé ou encore de mesurer le degré d'une urgence ».


Sur le continent africain, chaque année 400 000 personnes meurent de la malaria, dont plus de 50% causés par une prise en charge trop tardive.


Et les grands gagnants sont ?


Palu play, dont la mission est d'éduquer les enfants à l'école, sur les bons reflexes à avoir contre les sources d 'infection de la malaria.


La moitié de la population mondiale est exposée au risque de paludisme, soit 3,2 milliards de personnes. Le paludisme ou la malaria est causé par des parasites du genre plasmodium qui sont transmis aux humains par les piqûres de moustiques vecteurs infectés appartenant à l'espèce Anophèles. Le second projet récompensé est Malaria Aide. Destiné aux professionnels de santé, les Chatbots seront utilisés pour constituer une bas de données permettant de localiser les foyers de l 'épidémie.



source : OMS


Et du coté de la E-health World Monaco

Lors de la 3ème édition de la E-health world Monaco, des robots humanoïdes tels que Pepper et Kompai ont été présentés. les robots humanoïdes, au sein du milieu hospitalier, sont utilisés comme média de collaboration entre un patient et le personnel de soin.

Ceci permet un gain de temps considérable dan l'accompagnement des personnes âgées et dépendantes, mais également de soulager les équipes médicales.


A titre d'exemple, le robot Kompai peut interagir avec son entourage et rappeler les heures de prise médicamenteuse. Dans le cadre d'une urgence nécessitant une prise ne charge rapide, il est capable d'alerter une plateforme d'assistance. Enfin il aide au lever et déplacements des personnes âgées ou en situation d'handicap.


En somme les innovations robotiques santé sont loin de nous avoir livré tous leurs trésors d 'ingénierie. Mais il est un domaine où la robotique a déjà une place de choix , celui de la chirurgie.


   Robot Kompai 

Les robots s'installent au bloc

 
Alors que les robots sont de plus en plus répandus dans les blocs opératoires, à l’image du « blockbuster » Da Vinci, des chercheurs préparent déjà la robotique de demain. Plus polyvalente, moins encombrante, miniaturisée, toutes les pistes sont explorées avec une préoccupation : apporter toujours plus de confort au chirurgien et de qualité de soin au patient. 

Plus de 7 millions de patients opérés, 5500 modèles équipant les hôpitaux du monde entier : tel est le bilan impressionnant du robot Da Vinci depuis sa commercialisation en juin 2001 par la société californienne Intuitive Surgical.  

« Désormais beaucoup de chirurgiens parlent de lui comme le robot chirurgical par excellence », note Guillaume Morel, directeur de l’institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir)¹  . Au point que certaines chirurgies, comme la prostatectomie ou l’hystérectomie, sont aujourd’hui réalisées à plus de 90% par voie robotique. Son avantage par rapport aux opérations manuelles ? « Le robot facilite les opérations dites “laparoscopiques”, consistant plutôt à passer par des petits orifices qu’à ouvrir complètement l’abdomen du patient, donc des chirurgies mini-invasives avec des temps de convalescence plus court », analyse le chercheur 


L’un des robots Da Vinci, « stars » des blocs opératoires commercialisés par la société californienne Intuitive Sur
L'un des robot DA Vinci « star » des blocs opératoires commercialisés par la société californienne Intuitive Surgical.

   source: NmMedical, Sciences et avenir

Le secteur de la robotique et de la médecine ont encore une fois fait preuve d’innovation en matière d’opérations chirurgicales. Dernièrement, c’est l’université Johns Hopkins qui a investi dans la conception d’une machine autonome novatrice.

                                     
 Source GameNews24

Les récentes recherches de l’université ont rendu possible la création d’un bras robotique opérationnel. Le dispositif permet à la machine d’effectuer une opération méticuleuse en chirurgie.

Facile serait de croire qu’il est encore assez tôt pour que l’Intelligence artificielle soit sous les feux des projecteurs du monde de la chirurgie.


Un rival sérieux de  l'Homme dans le domaine chirurgical

Le projet de bras robotique réalisé par l’université Johns Hopkins porte le nom de Smart Tissue Autonomous Robot ou STAR. D’après Interesting Engineering, la machine a effectué une chirurgie larascopique avec succès. L’opération, effectuée sur quatre sujets porcins, consistait à attacher deux extrémités de leur intestin.

« Le principal objectif du développement de STAR est de s’adapter à un plan chirurgical de traitement des tissus mous sans l’aide d’experts en chirurgie ou de tout autre type d’intervention humaine. »

Hamed Saeidi, initiateur du projet de bras robotique

STAR a prouvé son efficacité lors de cette opération. Effectivement, la jonction d’organes intestinaux est un défi même pour des experts de renom. Cette intervention est méritoire, car quelconques imprécisions lors de la démarche pouvait conduire à différentes conséquences négatives chez le patient.

Axel Krieg, expert en génie mécanique, en détection computationnelle et en robotique, également auteur de l’étude, affirme que les résultats étaient excellents et dépassaient les scores réalisés par des spécialistes humains effectuant la même opération.

STAR est équipé de technologies spécialisées apportant des fonctions supplémentaires durant les différentes opérations chirurgicales. Citons notamment des outils de suture haut de gamme contribuant à la précision chirurgicale et à la durabilité de la machine.

Les dispositifs d’imageries et l’endoscope 3D structurel figurent aussi parmi ces outils, mais le plus marquant reste l’algorithme d’apprentissage automatique intégré à son système. La machine chirurgicale peut ainsi fonctionner de manière autonome et apprendre au cours des différentes opérations.

SOURCE :SCIENCETIMES By NICK OLAIZOLA

Apaiser les malades, détecter les « décrocheurs »

Il n’empêche, la symbiose entre les robots et nous progresse. Des expériences pour l'accompagnant thérapeutique de l'autisme ou de la maladie d'Alzheimer sont ainsi dirigées par Sonia Sakkachercheuse au Laboratoire des sciences du numérique de Nantes. Ce projet, où le robot ne remplace pas le thérapeute mais sert de médiateur, donne déjà de bons résultats en termes d’apaisement, de concentration, d’échanges avec l’entourage et de résultats scolaires. 


L’intelligence artificielle au service de la production industrielle et de la santé


L'intelligence artificielle (IA) et la science des données jouent un rôle clé dans de nombreuses réalisations dans plusieurs domaines, notamment dans la production industrielle et la santé dans un contexte difficile causé par le COVID-19.


En médecine, les systèmes d'alerte précoce de l'IA depuis le début de l'épidémie de COVID-19 ont permis de réduire le fardeau des forces de prévention et de contrôle de l'épidémie, a déclaré Luong Minh Sâm, président du Conseil de l’université de Dông A implantée à Dà Nang (Centre) lors d’un webinaire international sur les applications de l’intelligence artificielle et de la science des données.

Pour lutter contre le COVID-19, le secteur de la santé a mis en place un système de consultation médicale à distance, qui comprend actuellement 1.300 installations de télésanté. Il s'intéresse également à l'applications de l'intelligence artificielle (IA) et de la robotique avec quatre systèmes robotiques exceptionnels utilisés dans la médecine moderne.

Des données médicales électroniques sont appliquées dans 36 villes et provinces. En 2021, le secteur les développe dans toutes les 63 villes et provinces du pays.

En particulier, le secteur de la santé a fait des percées dans l'application des technologies de l'information pour soutenir la prévention et le contrôle de l'épidémie de COVID-19, comme la déclaration de santé à travers les applications NCOVI, Vietnam Health Declaration, Bluezone ou encore Safe COVID-19...


Un robot livrant de la nourriture et des médicaments aux malades du COVID-19 dans un hôpital.
 photos : Minh Tuyên - Dinh Quân/CVN

Le développement des nouvelles technologies aide à numériser la production industrielle de fabrication intelligente ainsi que la vie quotidienne dans le processus de reprise économique dans l'état actuel de l'économie mondiale, la "nouvelle normalité" de l'épidémie de COVID-19, a ajouté Luong Minh Sâm.

D’après le vice-ministre des Sciences et des Technologies, Bùi Thê Duy, le gouvernement s'efforce de mettre en œuvre des mesures pour répondre à la pandémie de COVID-19. L'innovation et l'application des technologies de pointe sont considérée comme l'un des facteurs clés pour accroître la résilience des entreprises et la reprise économique. Dans ce contexte, l'intelligence artificielle est l'une des technologies de base promettant de créer une révolution dans de nombreux domaines socio-économiques clés du Vietnam, a-t-il expliqué.

Selon le professeur Hô Tu Bao de l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville, les statistiques des progrès de la science informatique ont profondément et radicalement changé le domaine de l'informatique, créant ainsi l'avancement très rapide de l'IA cette dernière décennie. La course entre pays dans la révolution numérique est une course basée sur la science des données.

L’intelligence artificielle révolutionne l’industrie. Des chaînes d’approvisionnement à l’optimisation des chaînes de productions en passant par la maintenance préventive et prédictive. Les applications industrielles de l’intelligence artificielle sont nombreuses. En outre, Les outils d’intelligence artificielle se développent depuis plusieurs années et l’application de cette technologie dans le domaine de la santé alimente beaucoup d’espoirs.

Selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, en 2018, parmi les six pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) aux inventions en intelligence artificielle, le Vietnam s’est classé au deuxième rang avec un total de 372 dossiers. Entre 2016 et 2020, le Vietnam a enregistré 96 projets nationaux d'IA évalués à 7,35 millions d’USD.




Détecter
 l'autisme chez les enfants grâce à l'intelligence artificielle             

              

Dans le monde, environ 1 % des enfants souffrent d’autisme. Bien que ce soit l’un des troubles du développement les plus courants, il reste encore difficile d’en établir un diagnostic. Une équipe interdisciplinaire de scientifiques cherche à changer la situation. Pour cela, ils créent un système de dépistage des troubles du spectre autistique (TSA) chez les enfants.




Le fonctionnement de ce système de dépistage d'autisme


Les TSA et les TDAH sont 2 des troubles neuro-développementaux ayant les mêmes symptômes majeurs. Les scientifiques chargés de cette étude se sont donc penchés sur la différenciation de ces 2 maux. Les enfants touchés d’autisme pourront donc recevoir le traitement correspondant à leur mal et éviter les complications.

Pour établir son diagnostic, le clinicien pose des questions mesurant les capacités de communication et le comportement du patient en société. Un programme va ensuite noter les réponses en leur attribuant des scores. Mais comme c’est un questionnaire standard, l’information peut être redondante, ce qui conduirait à un mauvais diagnostic.

Ardulov, co-auteur de l’étude, a affirmé que : « Les diagnostics ressemblent davantage à un jeu de 20 questions. Quelle est la prochaine chose que je peux demander qui maide à poser le diagnostic plus efficacement?».

En effet, leur système propose à son utilisateur des questions en fonction des réponses précédentes pour éviter la redondance d’information et établir un bilan fiable.

Quelles perspectives pour l'avenir?

Cette recherche va permettre aux médecins de passer l’étape du diagnostic beaucoup plus facilement. Les résultats seront obtenus beaucoup plus rapidement et seront bien plus fiables que ceux utilisés jusqu’ici. Les médecins pourront aussi toucher davantage de personnes, grâce à une application embarquant ce programme. Les utilisateurs pourront se faire dépister facilement depuis leur domicile.

Il y a encore du travail à faire avant que cette technologie ne soit prête pour une utilisation clinique. Cependant, Narayanan, co-auteur de l’étude, a déclaré qu’il s’agissait d’une belle avancée dans le diagnostique de trouble de la communication sociale, voire dans d’autres domaines.

source: Mirage news

EHPAD : Des « robopets » pour le bien-être des résidents ?




Les robots de soins, de surveillance ou d'assistance  et ici « de compagnie », trouvent de mieux en mieux leur place et leur fonction dans l’univers de vie des patients âgés, que ce soit l’EHPAD, le domicile ou ces nouvelles maisons intelligentes équipés de capteurs d’activité et de sécurité. Cette revue systématique et méta-analyse de l’Université d’Exeter, de la littérature déjà disponible sur le sujet, apporte de premières preuves des bénéfices de ces robots de compagnie ou            « robopets ». Ces petits robots, ressemblant à des animaux et qui ont l'apparence et les principales caractéristiques comportementales des animaux de compagnie ou des animaux domestiques, semblent procurer à la fois du bien-être et du plaisir aux patients âgés et réduire leur agitation et leur solitude. Au-delà, ces « machines » permettent même parfois aux résidents de renouer des interactions sociales avec d’autres résidents, les membres de leur famille et les personnels, en particulier en stimulant la conversation chez ces patients.

Ces robopets semblent apporter de nombreux avantages.

Cette analyse, présentée dans l’International Journal of Older People Nursing a combiné les données de 19 études portant au total sur 900 résidents, membres du personnel et membres de la famille. Les études portaient sur 5 robopets : Necoro et Justocat (chats), Aibo (chien), Cuddler (ours) et Paro (bébé phoque). Certaines ont regardé les interactions des résidents avec les robopets, d'autres cherché à mesurer l'impact de ces interactions sur des symptômes tels que l'agitation, la solitude perçue et l’absence d’interactions sociales. L’analyse montre en substance que si tous les résidents n’ont pas forcément envie d’interagir avec ces robopets, lorsque c’est le cas, ces robots semblent apporter de nombreux avantages. Ainsi, parmi les effets bénéfiques constatés :


  • ils stimulent la conversation ;
  • ils stimulent la mémoire, rappelant parfois aux résidents des souvenirs de leurs propres animaux de compagnie ou de leurs expériences passées ;
  • ils rétablissent le sens du contact et du toucher et, plus largement des interactions « sociales » ;
  • ils responsabilisent et « occupent » le résident qui retrouve la joie de pouvoir s’occuper de quelque chose.

 

 

Tous les résidents n’apprécient pas les robopets et, pour ceux qui choisissent d’interagir, une formation spécifique du personnel sur l’utilisation la mieux adaptée possible, leur permet d’en tirer le meilleur parti. Savoir si un résident aime les animaux ou avait un animal de compagnie peut également avoir une incidence sur son engagement éventuel avec un robopet.

 

Bien sûr, le robopet ne remplace pas l’interaction humaine, mais cette analyse montre que pour les patients qui acceptent de s’engager, les avantages peuvent être significatifs.


Maintes et Maintes inventions se développent chaque années pour pouvoir faire évoluer la santé et l'intelligence artificielle (robotique) se multiplie dans tous les secteurs de la santé.

 source :rédaction Santélog

Polymères intelligents

Une  chose intelligente à propos de la recherche, est le matériau organique utilisé pour le robot neuromorphique. Ce polymère (appelé p(g2T-TT)) est non seulement stable, mais il est également capable de « conserver » une grande partie des états spécifiques dans lesquels il a été réglé au cours des différents passages dans le labyrinthe. Cela garantit que le comportement appris « colle », tout comme les neurones et les synapses d’un cerveau humain se souviennent d’événements ou d’actions.

L’utilisation du polymère au lieu du silicium dans le domaine de l’informatique neuromorphique a été lancée par Paschalis Gkoupidenis de l’Institut Max Planck pour la recherche sur les polymères à Mayence et Yoeri van de Burgt de TU/e, tous deux co-auteurs de l’article.

Dans leurs recherches (datant de 2015 et 2017), ils ont prouvé que le matériau peut être réglé dans une plage de conduction beaucoup plus large que les matériaux inorganiques, et qu’il est capable de « se souvenir » ou de stocker des états appris pendant de longues périodes. Depuis lors, les dispositifs organiques sont devenus un sujet brûlant dans le domaine des réseaux de neurones artificiels basés sur le matériel.

Mains bioniques

Les matériaux polymères présentent également l’avantage supplémentaire de pouvoir être utilisés dans de nombreuses applications biomédicales. « En raison de leur nature organique, ces appareils intelligents peuvent en principe être intégrés à de véritables cellules nerveuses. Supposons que vous ayez perdu votre bras lors d’une blessure. Vous pourriez alors potentiellement utiliser ces appareils pour relier votre corps à une main bionique », explique Krauhausen.

Une autre application prometteuse de l’informatique neuromorphique organique réside dans les petits dispositifs informatiques dits de pointe où les données des capteurs sont traitées localement en dehors du cloud. Van de Burgt : « C’est là que je vois nos appareils évoluer à l’avenir. Nos matériaux seront très utiles car ils sont faciles à régler, consomment beaucoup moins d’énergie et sont peu coûteux à fabriquer. »

Alors, les robots neuromorphes pourront-ils un jour jouer à un match de football, tout comme les robots de football de TU/e ​​?

Source: Actualité Houssenia Writing


1- Unité CNRS /Sorbonne Université.




                                                                                                     

Conclusion

                                     EN CONCLUSION                                Un sujet dont j 'ai pris plaisir à développer, beaucou...