Les TSA et les TDAH sont 2 des troubles neuro-développementaux ayant les mêmes symptômes majeurs. Les scientifiques chargés de cette étude se sont donc penchés sur la différenciation de ces 2 maux. Les enfants touchés d’autisme pourront donc recevoir le traitement correspondant à leur mal et éviter les complications.
Pour établir son diagnostic, le clinicien pose des questions mesurant les capacités de communication et le comportement du patient en société. Un programme va ensuite noter les réponses en leur attribuant des scores. Mais comme c’est un questionnaire standard, l’information peut être redondante, ce qui conduirait à un mauvais diagnostic.
Ardulov, co-auteur de l’étude, a affirmé que : « Les diagnostics ressemblent davantage à un jeu de 20 questions. Quelle est la prochaine chose que je peux demander qui m’aide à poser le diagnostic plus efficacement ? ».
En effet, leur système propose à son utilisateur des questions en fonction des réponses précédentes pour éviter la redondance d’information et établir un bilan fiable.
Quelles perspectives pour l'avenir?
Cette recherche va permettre aux médecins de passer l’étape du diagnostic beaucoup plus facilement. Les résultats seront obtenus beaucoup plus rapidement et seront bien plus fiables que ceux utilisés jusqu’ici. Les médecins pourront aussi toucher davantage de personnes, grâce à une application embarquant ce programme. Les utilisateurs pourront se faire dépister facilement depuis leur domicile.
Il y a encore du travail à faire avant que cette technologie ne soit prête pour une utilisation clinique. Cependant, Narayanan, co-auteur de l’étude, a déclaré qu’il s’agissait d’une belle avancée dans le diagnostique de trouble de la communication sociale, voire dans d’autres domaines.
source: Mirage news
EHPAD : Des « robopets » pour le bien-être des résidents ?
Les robots de soins, de surveillance ou d'assistance et ici « de compagnie », trouvent de mieux en mieux leur place et leur fonction dans l’univers de vie des patients âgés, que ce soit l’EHPAD, le domicile ou ces nouvelles maisons intelligentes équipés de capteurs d’activité et de sécurité. Cette revue systématique et méta-analyse de l’Université d’Exeter, de la littérature déjà disponible sur le sujet, apporte de premières preuves des bénéfices de ces robots de compagnie ou « robopets ». Ces petits robots, ressemblant à des animaux et qui ont l'apparence et les principales caractéristiques comportementales des animaux de compagnie ou des animaux domestiques, semblent procurer à la fois du bien-être et du plaisir aux patients âgés et réduire leur agitation et leur solitude. Au-delà, ces « machines » permettent même parfois aux résidents de renouer des interactions sociales avec d’autres résidents, les membres de leur famille et les personnels, en particulier en stimulant la conversation chez ces patients.
Ces robopets semblent apporter de nombreux avantages.
Cette analyse, présentée dans l’International Journal of Older People Nursing a combiné les données de 19 études portant au total sur 900 résidents, membres du personnel et membres de la famille. Les études portaient sur 5 robopets : Necoro et Justocat (chats), Aibo (chien), Cuddler (ours) et Paro (bébé phoque). Certaines ont regardé les interactions des résidents avec les robopets, d'autres cherché à mesurer l'impact de ces interactions sur des symptômes tels que l'agitation, la solitude perçue et l’absence d’interactions sociales. L’analyse montre en substance que si tous les résidents n’ont pas forcément envie d’interagir avec ces robopets, lorsque c’est le cas, ces robots semblent apporter de nombreux avantages. Ainsi, parmi les effets bénéfiques constatés :
- ils stimulent la conversation ;
- ils stimulent la mémoire, rappelant parfois aux résidents des souvenirs de leurs propres animaux de compagnie ou de leurs expériences passées ;
- ils rétablissent le sens du contact et du toucher et, plus largement des interactions « sociales » ;
- ils responsabilisent et « occupent » le résident qui retrouve la joie de pouvoir s’occuper de quelque chose.
Tous les résidents n’apprécient pas les robopets et, pour ceux qui choisissent d’interagir, une formation spécifique du personnel sur l’utilisation la mieux adaptée possible, leur permet d’en tirer le meilleur parti. Savoir si un résident aime les animaux ou avait un animal de compagnie peut également avoir une incidence sur son engagement éventuel avec un robopet.
Bien sûr, le robopet ne remplace pas l’interaction humaine, mais cette analyse montre que pour les patients qui acceptent de s’engager, les avantages peuvent être significatifs.
Maintes et Maintes inventions se développent chaque années pour pouvoir faire évoluer la santé et l'intelligence artificielle (robotique) se multiplie dans tous les secteurs de la santé.
source :rédaction Santélog
Polymères intelligents
Une chose intelligente à propos de la recherche, est le matériau organique utilisé pour le robot neuromorphique. Ce polymère (appelé p(g2T-TT)) est non seulement stable, mais il est également capable de « conserver » une grande partie des états spécifiques dans lesquels il a été réglé au cours des différents passages dans le labyrinthe. Cela garantit que le comportement appris « colle », tout comme les neurones et les synapses d’un cerveau humain se souviennent d’événements ou d’actions.
L’utilisation du polymère au lieu du silicium dans le domaine de l’informatique neuromorphique a été lancée par Paschalis Gkoupidenis de l’Institut Max Planck pour la recherche sur les polymères à Mayence et Yoeri van de Burgt de TU/e, tous deux co-auteurs de l’article.
Dans leurs recherches (datant de 2015 et 2017), ils ont prouvé que le matériau peut être réglé dans une plage de conduction beaucoup plus large que les matériaux inorganiques, et qu’il est capable de « se souvenir » ou de stocker des états appris pendant de longues périodes. Depuis lors, les dispositifs organiques sont devenus un sujet brûlant dans le domaine des réseaux de neurones artificiels basés sur le matériel.
Mains bioniques
Les matériaux polymères présentent également l’avantage supplémentaire de pouvoir être utilisés dans de nombreuses applications biomédicales. « En raison de leur nature organique, ces appareils intelligents peuvent en principe être intégrés à de véritables cellules nerveuses. Supposons que vous ayez perdu votre bras lors d’une blessure. Vous pourriez alors potentiellement utiliser ces appareils pour relier votre corps à une main bionique », explique Krauhausen.
Une autre application prometteuse de l’informatique neuromorphique organique réside dans les petits dispositifs informatiques dits de pointe où les données des capteurs sont traitées localement en dehors du cloud. Van de Burgt : « C’est là que je vois nos appareils évoluer à l’avenir. Nos matériaux seront très utiles car ils sont faciles à régler, consomment beaucoup moins d’énergie et sont peu coûteux à fabriquer. »
Alors, les robots neuromorphes pourront-ils un jour jouer à un match de football, tout comme les robots de football de TU/e ?
Source: Actualité Houssenia Writing