Robotique et intelligence Artificielle : Parlons- en !
Les robots sont- ils capables de nous remplacer ? Pour quelles tâches ? L’intelligence artificielle va-t-elle dépasser l’intelligence humaine ? Éléments de réponse avec le roboticien Jean-Paul Laumond.
Nous sommes conscients que ces logiciels ne sont pas parfaitement fiables et nous nous en accommodons car finalement ils ne marchent pas si mal et leurs erreurs ne prêtent pas à conséquence. En revanche, lorsque ces mêmes logiciels sont utilisés par des spécialistes, ils le sont comme systèmes d’aide à la décision. Que ce soit dans le domaine du diagnostic médical ou de la jurisprudence, leurs capacités à traiter de grandes bases de données sont une aide précieuse pour le médecin ou le magistrat. Il reste que l’information produite par le logiciel doit être validée par le spécialiste. Confondre une autruche et tante Adèle n’a pas le même niveau de gravité que confondre sur une radiographie du sein des microcalcifications et des tumeurs naissantes. C’est au médecin qu’il revient, in fine, d’établir le diagnostic et d’en endosser la responsabilité.
Mais qu’en est-il maintenant si ce « on » désigne une machine physique ? La moindre erreur de logiciel peut conduire un robot humanoïde à chuter. La question n’est pas d’utiliser un logiciel qui ne marche pas si mal la plupart du temps, il s’agit de rendre compte le plus précisément possible des lois de la physique de l’équilibre. Les algorithmes, les logiciels qui en résultent et les informations qui découlent du calcul doivent être certifiés. C’est tout le défi de la robotique que de rendre compte du monde physique sous cet impératif.
Des normes claires et précises
La mise sur le marché d’un robot répond à des normes strictes définies par des directives machines qui cernent les conditions d’utilisation pour répondre aux nécessités de sécurité. Celles-ci s’imposent dès la conception et définissent le milieu dans laquelle la machine est amenée à évoluer. Ainsi les robots industriels introduits dans l’industrie automobile à partir des années 1960 sont-ils confinés dans des espaces où l’homme ne peut pas pénétrer. Ainsi, il n’est pas permis aux petits robots humanoïdes de type Nao ou Pepper de prendre un produit dans un rayon de supermarché ; ces robots sont seulement de nouvelles machines de communication qui enrichissent Siri de leurs mouvements expressifs ; ils n’interagissent pas avec le monde physique au-delà de leur seule capacité à se maintenir en équilibre. Ils le pourront certainement, mais dans un futur beaucoup plus éloigné que ce que nous suggèrent les médias ou les prophètes des nouvelles technologies.
A l’usine, au bureau, tous remplacés par des robots?
Getty Images/iStockphoto
Global Intelligence artificielle Robotique Marché Signaler 2021 fournit des statistiques vitales exclusives, des données, des informations, des tendances et des détails sur le paysage concurrentiel dans ce secteur de niche.
Les principaux acteurs clés du marché Intelligence artificielle Robotique sont:
Apple, Inc. Xilinx, Inc. Alphabet, Inc. MediaTek, Inc. Qualcomm, Inc. Intel Corporation NVIDIA Corporation ARM Holdings Plc Horizon Robotics, Inc. Microsoft Corporation Micron Technology, Inc. Applied Brain Research, Inc. Cadence Design Systems, Inc. Huawei Technologies Co., Ltd. Samsung Electronics, Ltd Hanson Robotique Blue frog robotics Graphcore Promobot Roborace Amazon IBM
Les segments du marché mondial, matériel d'intelligence artificielle Edge: Marché aspects cruciaux de l'industrie par segments jusqu'en 2030
Robots
Wearables
Automotive
Smart Mirror
Smartphones
Smart Cameras
Smart Speaker
Segmentation by Processor:
CPU
GPU
Application-Specific Integrated Circuit (ASIC)
Others (FPGAs, and SoC accelerators.)
Segmentation by End-User Industry:
Industrial
Healthcare
Government
Smart Home
Consumer Electronics
Aerospace & Defense
Automotive & Transportation
Others (Retail, Construction, Manufacturing, Education, Etc.)
Segmentation by Power Consumption
Le rapport peut aider à comprendre le marché et à planifier raisonnablement l’expansion de l’entreprise. Dans l’évaluation de la stratégie, il donne des expériences du canal de commercialisation et de l’organisation du marché aux systèmes de progrès potentiels, donnant une évaluation Globale aux nouveaux concurrents ou aux rivaux existants dans l’entreprise Intelligence artificielle Robotique. Pour chaque fabricant couvert, ce rapport étudie leurs lieux de production Intelligence artificielle Robotique, leur limite, leur création, la valeur des anciens bureaux mécaniques, leur rémunération et leur part de marché sur le marché général.
Combien d’entre nous seront-ils concernés ?
L'essor de l'automatisation change toutefois la nature des compétences dont les entreprises ont besoin. Le rythme de ce changement varie en fonction des métiers. "Comme l'an dernier, les profils IT s'imposent sans surprise comme les grands gagnants de la digitalisation avec une demande d'expertise qui progresse à vive allure: 16% des entreprises belges entendent recruter des spécialistes de l'informatique, soit trois fois plus que celles qui envisagent des réductions d'effectifs dans ce domaine", constate la société de ressources humaines.
On s'attend également à une forte croissance des postes en prise directe avec la clientèle (solde net à +8%), notamment en raison du développement de l'e-commerce et la virtualisation des contacts commerciaux. Une entreprise belge sondée sur 10 prévoit de créer des emplois pour améliorer l'expérience de ses clients.
L'administration en perte de vitesse
L'industrie manufacturière anticipe aussi des changements: 9% des employeurs annoncent qu'ils emploieront davantage de salariés à court terme, tandis que 6% prévoient de réduire leur masse salariale .
En revanche, les métiers administratifs sont en perte de vitesse (solde net à -15%): près d'un employeur belge sur cinq prévoit de détruire des emplois en ce domaine au cours des deux prochaines années. L'automatisation devrait continuer à engendrer des réductions d'emplois dans les métiers de la comptabilité et de la finance (solde à -11%) tandis que l'emploi devrait rester stable dans le secteur des ressources humaines (solde à 0%).
"Se demander en permanence si les robots vont prendre nos emplois nous éloigne du véritable débat", estime Philippe Lacroix, directeur de Manpower Group Be Lux, cité dans un communiqué.
Le véritable enjeu semble davantage dans le renforcement des compétences des employés afin de les préparer aux métiers émergents et complémentaires à ceux qui seront assurés par les machines.
Manpower group propose par ailleurs sept recommandations "pour faire coexister l'homme et la machine". Des recommandations dont le fil rouge est la formation continue et le développement des compétences.
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