l’intelligence artificielle va-t-elle tous nous mettre au chômage ?(Partie 2)
L’avis des salariés sur l’intelligence artificielle
Selon une étude publiée le 18 janvier 2022 par le Boston Consulting Group, les salariés dont les entreprises ont déjà adopté l’intelligence artificielle ont généralement une image positive de cette technologie.Parmi les salariés interrogés, 54% déclarent que l’IA a eu des conséquences positives sur leur bien-être au travail. Seuls 15% répondent le contraire.En se projetant dans les cinq années à venir, deux tiers des salariés pensent que l’IA aura des répercussions positives sur le bien-être au travail et l’évolution professionnelle. Elle pourrait permettre de les soulager des tâches fastidieuses et chronophages. Pour trois quarts des salariés, l’IA permettra d’améliorer la qualité de leur travail.Toutefois, les salariés se méfient et pointent du doigt trois risques liés à l’IA. Plus des trois quarts craignent que l’IA permette de tout surveiller dans l’entreprise. Le second risque dénoncé est une déshumanisation du travail. Enfin, deux tiers des salariés redoutent que l’IA supprime des emplois.En revanche, les dirigeants d’entreprise ne voient pas les choses sous le même prisme. La moitié d’entre eux pensent que l’utilisation des données pourrait augmenter le chiffre d’affaires de leur entreprise d’au moins 5%.Près de 60% d’entre eux prévoient des investissements en hausse dans l’intelligence artificielle par rapport à 2021. Sur ce point, tout le monde semble d’accord. Trois quarts des salariés, notamment dans les grands groupes, estiment que leurs entreprises doivent commencer à adopter cette technologie d’urgence.
L’impact de l’IA sur l’emploi aux États-Unis
Aux États-Unis, au début du XXIème siècle, l’essor des ordinateurs personnels, des centres d’appel automatisés et des machines industrielles a engendré plus de 50 millions de nouveaux emplois. Toutefois, cette explosion de production a aussi exacerbé les inégalités.L’écart de richesse s’est accru, le chômage de masse a frappé les communautés rurales, et l’éducation est devenue presque indispensable pour profiter d’opportunités professionnelles. En particulier, l’avènement des technologies numériques a lourdement affecté les ouvriers. Beaucoup ont été contraints de se reconvertir dans l’industrie du service, pour des salaires largement inférieurs.Malheureusement, il est probable que l’intelligence artificielle creuse ce fossé social. Selon Gartner, l’usage de l’IA en entreprise a augmenté de 270% entre 2015 et 2019. Cette technologie va mettre un poids supplémentaire sur les habitants des zones rurales, et impacter toutes les différentes industries.Selon les prédictions des analystes, les secteurs qui devraient connaître une forte croissance au cours des dix prochaines années nécessiteront tous un haut niveau d’éducation. Selon Brookings Metro, les emplois nécessitant un diplôme de niveau bachelor ou supérieur ne connaîtront que 29% de changement à cause de l’automatisation.
Les secteurs comme la santé, la science ou la technologie ne seront automatisés qu’à 34%, et connaîtront une croissance d’offres d’emploi de 3,8%. Les métiers liés à l’IA pourraient quant à eux prendre une part plus importante de l’économie et profiter de hauts salaires. Selon un économiste, les changements liés à l’IA pourraient entraîner une hausse de PNB de 3,7 billions de dollars pour l’Amérique du Nord d’ici 2030. Ces bienfaits économiques ne seront toutefois pas distribués équitablement, et les communautés rurales écoperont surtout des inconvénients.Si les précédentes révolutions industrielles ont généralement épargné les « cols blancs » et l’industrie des services, à l’abri de l’automatisation, l’IA va changer la donne. Les métiers les plus exposés au risque d’automatisation par l’IA sont les rôles de secrétaire et les services alimentaires. Or, ils constituent une part plus large de l’économie en milieu rural.Comme en Europe, il incombe aux politiques de prendre des mesures adéquates. Les données compilées par l’Economic Modeling Specialists International peuvent être utilisées par les communautés locales pour aiguiller au mieux la reconversion des travailleurs déplacés.Une robuste politique fédérale pour l’éducation et l’économie pourrait aussi atténuer l’impact de cette transformation du marché de l’emploi. Il est notamment important de redresser le système éducatif américain dans le domaine des sciences et des technologies, classé 36ème sur 79 pays au dernier classement PISA pour les mathématiques. L’introduction du code informatique et des statistiques au programme scolaire pourrait être très bénéfique.
Des économistes comme Laura Tyson suggèrent qu’une hausse du salaire minimal et une baisse des taxes sur le revenu pourraient équilibrer les inégalités de salaires provoquées par l’automatisation et les pertes d’emplois. Il serait aussi nécessaire d’accroître la mobilité économique en milieu rural. D’autres recommandent la mise en place d’un crédit d’impôt visant à inciter les entreprises à investir dans la formation de leurs employés les moins qualifiés.
Une vision occidentale plus pessimiste
Selon un baromètre Ipsos pour le Forum économique mondial de Davos daté de janvier 2022, les pays occidentaux développés ont une vision plus pessimiste sur l’IA que les pays émergents.D’après ce sondage mené dans 28 pays, les Chinois sont le peuple le plus optimiste à l’égard de l’IA. Parmi les ressortissants interrogés, 78% estiment que cette technologie va apporter « plus de bénéfices que d’inconvénients » .Les Saoudiens sont le second peuple le plus enthousiaste, puisque 76% y voient plus de bénéfices. Viennent ensuite les Indiens à 71% et les Péruviens à 70%.Au contraire, les ressortissants des pays occidentaux sont les plus pessimistes. Parmi les Français, seuls 31% voient plus d’avantages que d’inconvénients à l’IA. Ils ne sont que 32% parmi les Canadiens, 33% parmi les Néerlandais, et 35% aux États-Unis.La même tendance se dessine concernant l’impact de l’IA sur la famille. Les Péruviens sont optimistes à 81%, contre 41% seulement pour les Belges.Selon le directeur général délégué d’Ipsos, Henri Wallard, ce phénomène s’explique par une présence de l’IA déjà marquée en Chine. Les citoyens sont déjà familiers avec cette technologie, et ont le sentiment de la comprendre et d’en voir les bénéfices. Au contraire, en France et en Occident, la population s’estime moins familière et exprime moins de confiance. À l’échelle mondiale, l’éducation et la formation sont le domaine pour lequel le plus grand nombre de sondés s’attendent à ce que l’IA apporte une amélioration. Ce domaine est cité par 77% des participants, devant le divertissement et les transports.En revanche, seuls 37% des sondés s’attendent à ce que l’IA apporte une amélioration dans le domaine des libertés et des droits. Concernant l’impact sur l’emploi, 47% pensent que l’IA apportera du positif.
La perspective du revenu universel
Plusieurs pistes sont envisagées. Il serait possible de mettre en place une taxe sur les robots, ou encore un revenu universel. De cette manière, la perte d’emploi provoquée par l’automatisation pourrait être compensée. Si l’intelligence artificielle crée des emplois, elle crée aussi et surtout des richesses. Il est essentiel de déterminer comment ces richesses doivent être partagées. Tel est le rôle des États.Si l’intelligence artificielle supprime de nombreux emplois, il est impératif que le chômage de masse soit compensé. L’une des propositions avancées par les chercheurs et les politiciens est la mise en place d’un Revenu Universel de Base.Le concept est simple. Il s’agit de verser de l’argent aux individus, afin de répondre à leurs besoins de base comme l’alimentation et l’hébergement. Ce revenu modeste ne serait soumis à aucune condition, et pourrait être complété avec d’autres sources de revenus.Il ne s’agit pas d’une idée nouvelle. Son origine est généralement attribuée à Thomas Paine, qui a défendu le droit au revenu dans son ouvrage La Justice agraire paru en 1795.Elle a déjà été expérimentée en Angleterre au milieu des années 1800, par le biais du Speenhamland System. Ce projet avait pour but de verser des subventions aux familles pauvres pour compléter leurs revenus et assurer leurs besoins essentiels.Cette initiative a toutefois été abandonnée, notamment car les taux de naissance dans les milieux pauvres avaient augmenté massivement. Des épidémies de maladies se sont aussi déchainées, et les personnes qui recevaient cet argent ne cherchaient plus de travail. Cet échec a longtemps été utilisé comme argument en défaveur d’un revenu universel.Nénamoins, il a ensuite été prouvé que ces conclusions étaient fausses. En réalité, le projet Speenhamland a permis de réduire massivement la faim, la misère et d’apaiser la révolte populaire.La mise en place d’un revenu universel soulève de nombreuses questions. Les détracteurs et les sceptiques y voient une aide sociale de plus, qui coûtera trop cher aux gouvernements.
De nombreux entrepreneurs et chercheurs soutiennent toutefois cette idée. On peut citer Elon Musk, Richard Branson, Mark Zuckerberg ou encore Bill Gates. Ces personnalités éminentes estiment qu’un revenu universel est non seulement possible, mais nécessaire. Comme l’explique Elon Musk, l’automatisation mène à l’abondance. Selon PwC, elle pourrait injecter environ 15 billions de dollars au PIB mondial. Le revenu universel pourrait donc être financé par l’IA, afin de redistribuer les richesses produites par cette technologie.En 2021, le CEO d’OpenAI, Sam Altman, a publié un essai appelé « Moore’s Law for Everything » . Il y explique que d’ici dix ans, l’IA pourrait générer assez de richesse pour verser 13 500 dollars par an à chaque adulte aux États-Unis.Il propose notamment de taxer le capital, les entreprises et les terrains plutôt que le travail. C’est ce qui permettrait de financer le revenu universel. Chaque année, ce revenu pourrait augmenter à la seule condition que le pays poursuive sa croissance et améliore ses performances économiques. Tous les citoyens auraient donc une part de responsabilité dans l’évolution du pays, même s’ils n’étaient plus contraints de travailler.Les détracteurs craignent qu’une telle initiative encourage à cesser de travailler. Pourtant, les précédentes expériences ont démontré l’inverse. Lors d’un projet mené dans la ville de Dauphin à Manitoba dans les années 1970, les citoyens n’ont pas été dissuadés de travailler.Une autre critique concerne le besoin de se sentir utile. De nombreuses personnes trouvent une raison d’être dans le travail, et risqueraient de ne plus trouver de sens à leurs vies. Toutefois, rien ne les empêchera de continuer à travailler bénévolement ou pour accroître leurs revenus.
En France, le revenu universel était une mesure proposée par le candidat socialiste Benoit Hamon aux élections présidentielles de 2017. Plus récemment, la pandémie de Covid-19 a remis ce sujet au centre du débat. Toutefois, la majorité des citoyens français semblent opposés à cette idée. Il semblerait que le concept de revenu universel ne soit pas dans notre culture.Pour de nombreux Français, une telle mesure serait trop complexe à mettre en place et nécessiterait une réforme complète du système économique. Elle aurait aussi un coût important, nécessitant d’augmenter les impôts sur le revenu ou sur les sociétés…
Plusieurs pistes sont envisagées. Il serait possible de mettre en place une taxe sur les robots, ou encore un revenu universel. De cette manière, la perte d’emploi provoquée par l’automatisation pourrait être compensée. Si l’intelligence artificielle crée des emplois, elle crée aussi et surtout des richesses. Il est essentiel de déterminer comment ces richesses doivent être partagées. Tel est le rôle des États.
Si l’intelligence artificielle supprime de nombreux emplois, il est impératif que le chômage de masse soit compensé. L’une des propositions avancées par les chercheurs et les politiciens est la mise en place d’un Revenu Universel de Base.
Le concept est simple. Il s’agit de verser de l’argent aux individus, afin de répondre à leurs besoins de base comme l’alimentation et l’hébergement. Ce revenu modeste ne serait soumis à aucune condition, et pourrait être complété avec d’autres sources de revenus.
Il ne s’agit pas d’une idée nouvelle. Son origine est généralement attribuée à Thomas Paine, qui a défendu le droit au revenu dans son ouvrage La Justice agraire paru en 1795.
Elle a déjà été expérimentée en Angleterre au milieu des années 1800, par le biais du Speenhamland System. Ce projet avait pour but de verser des subventions aux familles pauvres pour compléter leurs revenus et assurer leurs besoins essentiels.
Cette initiative a toutefois été abandonnée, notamment car les taux de naissance dans les milieux pauvres avaient augmenté massivement. Des épidémies de maladies se sont aussi déchainées, et les personnes qui recevaient cet argent ne cherchaient plus de travail. Cet échec a longtemps été utilisé comme argument en défaveur d’un revenu universel.
Nénamoins, il a ensuite été prouvé que ces conclusions étaient fausses. En réalité, le projet Speenhamland a permis de réduire massivement la faim, la misère et d’apaiser la révolte populaire.
La mise en place d’un revenu universel soulève de nombreuses questions. Les détracteurs et les sceptiques y voient une aide sociale de plus, qui coûtera trop cher aux gouvernements.
De nombreux entrepreneurs et chercheurs soutiennent toutefois cette idée. On peut citer Elon Musk, Richard Branson, Mark Zuckerberg ou encore Bill Gates. Ces personnalités éminentes estiment qu’un revenu universel est non seulement possible, mais nécessaire. Comme l’explique Elon Musk, l’automatisation mène à l’abondance. Selon PwC, elle pourrait injecter environ 15 billions de dollars au PIB mondial. Le revenu universel pourrait donc être financé par l’IA, afin de redistribuer les richesses produites par cette technologie.
En 2021, le CEO d’OpenAI, Sam Altman, a publié un essai appelé « Moore’s Law for Everything » . Il y explique que d’ici dix ans, l’IA pourrait générer assez de richesse pour verser 13 500 dollars par an à chaque adulte aux États-Unis.
Il propose notamment de taxer le capital, les entreprises et les terrains plutôt que le travail. C’est ce qui permettrait de financer le revenu universel. Chaque année, ce revenu pourrait augmenter à la seule condition que le pays poursuive sa croissance et améliore ses performances économiques. Tous les citoyens auraient donc une part de responsabilité dans l’évolution du pays, même s’ils n’étaient plus contraints de travailler.
Les détracteurs craignent qu’une telle initiative encourage à cesser de travailler. Pourtant, les précédentes expériences ont démontré l’inverse. Lors d’un projet mené dans la ville de Dauphin à Manitoba dans les années 1970, les citoyens n’ont pas été dissuadés de travailler.
Une autre critique concerne le besoin de se sentir utile. De nombreuses personnes trouvent une raison d’être dans le travail, et risqueraient de ne plus trouver de sens à leurs vies. Toutefois, rien ne les empêchera de continuer à travailler bénévolement ou pour accroître leurs revenus.
En France, le revenu universel était une mesure proposée par le candidat socialiste Benoit Hamon aux élections présidentielles de 2017. Plus récemment, la pandémie de Covid-19 a remis ce sujet au centre du débat. Toutefois, la majorité des citoyens français semblent opposés à cette idée. Il semblerait que le concept de revenu universel ne soit pas dans notre culture.
Pour de nombreux Français, une telle mesure serait trop complexe à mettre en place et nécessiterait une réforme complète du système économique. Elle aurait aussi un coût important, nécessitant d’augmenter les impôts sur le revenu ou sur les sociétés…
Neuralink : vers une fusion entre l’IA et l’humain ?
Le célèbre entrepreneur Elon Musk compte parmi les experts craignant que l’IA rende le cerveau humain obsolète et mène à la disparition de notre espèce. Afin d’éviter cette apocalypse, le business man a créé la startup Neuralink.Son but est de développer un implant cérébral permettant de connecter, voire de fusionner nos cerveaux avec des ordinateurs. De cette manière, nous pourrions accroître notre intelligence et rester compétitifs face à l’IA.Une interface cerveau-machine fonctionne en utilisant des appareils électroniques pour envoyer des signaux aux neurones du cerveau. En effet, nos cerveaux « pensent » grâce à l’électricité.En août 2020, Elon Musk et Neuralink ont fait une première démonstration avec une puce implantée dans le cerveau d’un cochon. Un écran affichait en temps réel les données sur l’activité neuronale de l’animal pendant qu’il vaquait à ses occupations. Cette démonstration était impressionnante, car le Neuralink était en mesure de prédire les signaux. Dans le futur, cette technologie pourrait notamment permettre de « prédire » les mouvements des personnes paralysées ou souffrant de troubles neurologiques et de compenser leur perte de mobilité.Ces puces de la taille d’une pièce sont appelées « Links » , avec un diamètre de 23 mm et une épaisseur de 8 mm. Elles se connectent au cerveau par le biais de petits câbles. L’objectif de Neuralink est de les installer aussi rapidement et facilement que le LASIK, en moins d’une heure à l’aide d’un robot chirurgien et sans anesthésie générale. Dans un premier temps, le Neuralink pourrait être utilisé pour soigner les maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer et Parkinson. Il permettrait de préserver le cerveau plusieurs décennies supplémentaires, au lieu de le laisser s’éroder au fil des ans.Cet implant pourrait aussi permettre d’améliorer le sommeil, de réduire la sensation de faim, d’atténuer la douleur ou d’accroître la vigilance. Une autre possibilité sera la télépathie entre utilisateurs de puces Neuralink, ou même de naviguer sur le web par la pensée. Une personne dotée d’un implant pourrait même contrôler un robot à distance. À terme, toutefois, le véritable objectif d’Elon Musk est de permettre à l’humain une symbiose avec la machine. Plutôt que d’être en compétition avec l’IA, notre cerveau pourrait collaborer avec la technologie.En connectant l’esprit humain au Cloud, à l’internet, l’intégralité du savoir humain deviendrait accessible instantanément. Cette capacité nouvelle nous ouvrirait de nouvelles portes scientifiques, intellectuelles et philosophiques. Cette « cognition surhumaine » permettrait d’éviter la supériorité de l’IA, et donc de lutter contre un chômage de masse lié à l’automatisation.
La nécessité de la formation
De son côté, l’OCDE recommande à ses membres de préparer une aide aux reconversions. Elle invite aussi à soutenir les personnes affectées par les suppressions de postes. Il est notamment conseillé d’investir massivement dans la formation continue. Plus que jamais, il est indispensable de se former tout au long de sa vie.Les dirigeants d’entreprise doivent se concentrer sur la gestion des transitions professionnelles. Ils doivent veiller à ce que les salariés acquièrent de nouvelles compétences. Les études prouvent que le changement technologique améliore les résultats des collaborateurs et leur offre une perspective de développement sur de nouveaux métiers. Ceci concerne tout particulièrement les diplômés.En 2019, Amazon a annoncé son intention de former un tiers de ses 300 000 employés américains pour la somme de 700 millions de dollars. Ce projet « Upskilling 2025 » vise à compenser l’automatisation massive des entrepôts de la firme. Le but est d’enseigner aux employés volontaires des compétences qu’ils pourront appliquer pour travailler à des postes techniques chez Amazon ou une autre entreprise.
Les jeunes et les moins jeunes devront être formés pour face aux nouveaux défis. La technologie a pour but de soulager l’humain et de rendre le travail plus efficace, mais les révolutions technologiques doivent être encadrées par le politique.Néanmoins, les travailleurs peu qualifiés sont particulièrement menacés par le risque d’automatisation amplifié par la crise du Covid-19. Cette main-d’œuvre doit donc être accompagnée vers une transition professionnelle. Pour l’heure, la plupart des métiers liés à l’intelligence artificielle restent à inventer. Les ingénieurs et les chercheurs sont actuellement les principaux emplois de ce secteur émergent. Se former à l’intelligence artificielle offre des opportunités majeures. En moyenne, les offres nécessitant des compétences en IA proposent un salaire 11% plus élevé. Toutefois, les nouveaux emplois engendrés par l’IA ne nécessiteront pas forcément de compétences spécifiques.Il existe plusieurs voies pour se former et travailler dans l’IA. Dans tous les cas, un profil scientifique très qualifié est indispensable. De nombreuses écoles informatiques intègrent désormais une spécialisation dans l’intelligence artificielle. Il en va de même pour les masters en informatique et en mathématiques à l’université. Certaines écoles d’ingénieurs proposent aussi des parcours dédiés à l’IA, comme l’École polytechnique qui a lancé un Graduate degree en 2018.Il existe aussi des cursus spécialisés, notamment pour le domaine de la santé. On peut citer le Master of Science Health Management & Data Intelligence de l’École des Mines Saint-Étienne. De même, la faculté de médecine d’Université de Paris a lancé la première chaire d’Intelligence artificielle en santé avec un DU, des masterclass et des séminaires. Les salariés peuvent quant à eux d’ores et déjà se renseigner sur la façon dont l’IA impactera leur métier. Les travailleurs les plus menacés peuvent s’informer sur les compétences et « soft skills » à acquérir pour faire la différence avec les machines, et sur les métiers les moins propices à l’automatisation…
Les jeunes et les moins jeunes devront être formés pour face aux nouveaux défis. La technologie a pour but de soulager l’humain et de rendre le travail plus efficace, mais les révolutions technologiques doivent être encadrées par le politique.
Néanmoins, les travailleurs peu qualifiés sont particulièrement menacés par le risque d’automatisation amplifié par la crise du Covid-19. Cette main-d’œuvre doit donc être accompagnée vers une transition professionnelle. Pour l’heure, la plupart des métiers liés à l’intelligence artificielle restent à inventer. Les ingénieurs et les chercheurs sont actuellement les principaux emplois de ce secteur émergent. Se former à l’intelligence artificielle offre des opportunités majeures. En moyenne, les offres nécessitant des compétences en IA proposent un salaire 11% plus élevé. Toutefois, les nouveaux emplois engendrés par l’IA ne nécessiteront pas forcément de compétences spécifiques.
Il existe plusieurs voies pour se former et travailler dans l’IA. Dans tous les cas, un profil scientifique très qualifié est indispensable. De nombreuses écoles informatiques intègrent désormais une spécialisation dans l’intelligence artificielle. Il en va de même pour les masters en informatique et en mathématiques à l’université. Certaines écoles d’ingénieurs proposent aussi des parcours dédiés à l’IA, comme l’École polytechnique qui a lancé un Graduate degree en 2018.
Il existe aussi des cursus spécialisés, notamment pour le domaine de la santé. On peut citer le Master of Science Health Management & Data Intelligence de l’École des Mines Saint-Étienne. De même, la faculté de médecine d’Université de Paris a lancé la première chaire d’Intelligence artificielle en santé avec un DU, des masterclass et des séminaires. Les salariés peuvent quant à eux d’ores et déjà se renseigner sur la façon dont l’IA impactera leur métier. Les travailleurs les plus menacés peuvent s’informer sur les compétences et « soft skills » à acquérir pour faire la différence avec les machines, et sur les métiers les moins propices à l’automatisation…
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